L'objectif global de ce projet est de renforcer la coopération entre les universités Européennes (Belgique, Luxembourg et Danemark) et Africaines (Maroc, Bénin et Éthiopie) en renforçant conjointement les capacités en matière de santé environnementale pour l'évaluation de l'exposition environnementale de la population.
Nous allons :
1. Synthétiser les connaissances et la recherche actuelles en termes de santé au travail et de biosurveillance humaine au Bénin, en Éthiopie et au Maroc.
2. Fournir une orientation, des conseils et un accompagnement aux établissements d'enseignement supérieur (EES) dans la recherche sur la santé environnementale et les aider à mettre en place des groupes de recherche nationaux sur l'environnement et la santé.
3. Mettre en place un système de surveillance sentinelle pour la biosurveillance humaine.
4. Mettre en relation les universitaires et les professionnels de la santé Européens et Africains spécialisés dans la santé environnementale.
BioNet comprendra une formation internationale pour les chercheurs et les professionnels de la santé, la formation de groupes de recherche, l'amélioration des infrastructures de surveillance de la santé et la mise en place d'un système de surveillance au Bénin, en Éthiopie et au Maroc.
Le projet BioNet favorisera ainsi l'utilisation d'approches participatives et de méthodologies numériques intégrées pour renforcer la réactivité des établissements d'enseignement supérieur (EES) en Afrique afin de relever les principaux défis liés à l'impact de l'environnement sur la santé humaine. En outre, le projet renforcera les synergies et les liens continentaux et Euro-Africains entre les universités et les établissements de santé partenaires, grâce à une meilleure utilisation des outils de référence Européens.
La formation s'adressera aux chercheurs et aux médecins du travail afin de mettre en place des groupes nationaux de recherche sur l'environnement et la santé. Des modules d'apprentissage en ligne seront accessibles, y compris des modules pour la collecte numérique de données de biosurveillance représentatives, ainsi que pour l'analyse de grands ensembles de données.
Un réseau de sentinelles sera constitué par des médecins du travail et des médecins généralistes afin d'évaluer l'exposition humaine aux produits chimiques, d'améliorer les connaissances en matière de santé et d'améliorer l'évaluation des risques chimiques.